"C’était à Paray-le-Monial au cours d’une retraite de jeunes. Ce jour-là, frappé par la tristesse de certains visages, je pressentais que celle-ci devait être liée à un pardon refusé. Je demandai au Seigneur d’inspirer un enfant. Invité à dîner par le groupe des 11-14 ans, chacun d’eux m’avait préparé en cadeau une petite croix de bois, taillée par lui. Je leur demande de m’expliquer la signification de la plus grande entourée de lierre, une grande fleur jaune à l’endroit de la tête, un pétale de géranium au lieu du cœur. Une petite fille a eu ce mot extraordinaire : "Quand il est monté au ciel, le Seigneur a laissé sur la croix une petite fleur, la fleur du pardon. Et cette fleur, c’est comme un soleil : c’est un bonheur pour une vie" |